Sergueitch vit dans un petit village dans le Donbass. C'est là, près de la frontière entre l’Ukraine et la Russie que la guerre a commencé en 2014. Les bombardements réguliers ont détruit l’église et il n’y a plus d’électricité.
Sergueitch est apiculteur (il a 6 ruches). Il a 49 ans et est réformé de son poste précédent (en charge de la sécurité dans les mines de charbon) car il a la silicose.
On est en 2017 et tous les habitants sont partis sauf Pachka avec qui Serguei ne s’est jamais bien entendu. Cependant pour rompre leur monotonie ils se rendent de petites visites agrémentées de thé au miel ou de vodka. Pour se réchauffer ils ont du charbon mais pas grand-chose à manger. Serguei vit complètement replié sur lui-même (sa femme et sa fille sont parties). Au printemps il décide de partir pour mettre ses abeilles à l’abri pour qu’elles puissent butiner tranquillement.
C’est le début de l’aventure avec sa vieille voiture et sa remorque pour transporter les ruches. Il rencontrera sur sa route des gens qui l’aident (surtout des femmes, Galia, Aysilu) et aura aussi quelques frayeurs. Il descendra jusqu’en Crimée qui est devenue Russe et sera témoin des difficultés des Tatars sur qui les Russes s’acharnent (ils sont musulmans) assassinats, emprisonnements…
Il fait beaucoup de rêves (il dort beaucoup et parfois juste au-dessus des ruches, ce qui est apaisant), notamment de ses abeilles qui deviennent parfois inquiétantes quand il est lui-même inquiet. Il fait souvent la comparaison entre leur façon de vivre solidaire et celle des hommes. Le comportement humain semble bien déraisonnable face à la sagesse de la nature.
Serguei va découvrir et comprendre beaucoup de choses lors de ce périple et il reviendra chez lui, changé, passer l’hiver où l’attend avec impatience son «nouvel» ami Pachka.
En gros caractères